Recettes de Cuisine

Livre de cuisine de « grand-mère »

Une avalanche de saucisses ! Dans mon dernier article, je vous parlais d’un livre de cuisine que j’utilise de temps en temps pour des basiques, et que je considère un peu comme mon « Livre de cuisine pour les nuls » ! Il s’agit de Toutes les bases et les recettes de la bonne cuisine, d’Amélie Bar, aux Editions Ouest-France. Rien que la couverture me replonge dans les magazines et fiches de cuisine qu’avait ma mère dans les années 80, et que je dévorait des yeux… Il s’agit d’un livre écrit en 1977. Bientôt 35 ans, mais toujours utile ! La dessus vous rajoutez les Editions Ouest-France, et je revois ma Normandie natale et ce fameux journal d’infos locales… Ahhh, nostalgie… Bon, allons rapidement au contenu du livre, car si je veux vous en parler, c’est que je me tape des barres de rire à chaque fois que je l’ouvre ! Je me réfère souvent à ce bouquin pour calculer les temps de cuisson de viandes, légumes… et à chaque fois je ne peux pas m’empêcher de regarder l’intro de ce livre, qui explique comment devenir une bonne ménagère. Voici donc mon petit résumé, qui j’en suis sûre, en dépannera certaines (ou certains…) – Comment m’organiser ?Prévoir ses menus (jusque là ok), et cuisiner en grosse quantité (ok aussi). Mais attention, les plats ne doivent pas être resservis tels quels une seconde fois… Mais heureusement, le congélateur est là Le but est de faire des réserves (période de guerre froide, crise pétrolière… ?)– Comment cuisiner vite et bien ?Optimisation des gestes et rangement… vu que madame travaille dorénavant, il faut s’organiser. On vous explique aussi que le lave-vaisselle n’est pas nécessaire, mais qu’il faut quand même se taper la vaisselle après chaque préparation de repas, mais avant de passer à table ! Le tas de vaisselle, c’est démoralisant, il faut donc la faire rapidement mesdames… (heureusement, j’ai deux laves-vaisselles, un mécanique et un humain, le tas de vaisselle ne me déprime donc pas trop, merci)– Comment prévoir mes repas de tous les joursChapitre où on nous explique que « le repas doit être un moment de détente pour tout le monde, même la maîtresse de maison » (encore heureux !).Côté petit déj, l’auteur nous conseille de préparer tout ce qui est nécessaire à ce repas sur un plateau, prêt à l’emploi dans un placard (pauvre de moi, mes placard sont déjà blindés !).L’avantage de précéder comme cela : « Même votre mari, s’il est complaisant, pourra vous le servir sans difficulté » . Messieurs, vous êtes donc au choix : des grands handicapés domestiques, ou des grosses feignasses… dans tous les cas, je ne vous félicite pas…– Comment prévoir ma première réception et les suivanteTraduction populaire de Loesha: « comment prévoir un repas avec des potes ».Déjà, il faut s’organiser avec monsieur :– Madame se tape la cuisine et la déco des plats (à commencer la veille pour être dans les temps), et peut aussi aller se faire une beauté avant l’arrivée des invités (si les plats sont ratés, vous pourrez faire diversion)« Vous pouvez confier à votre mari les tâches suivantes : le service du vin et du pain, peut-être la préparation du café« . (Je ne me lasserai jamais de ce chapitre je crois ) Quand les invités sont partis, il faut noter dans un carnet intitulé « Le carnet des grands jours » la date de la réception, les noms des invités , le menu choisi et les appréciations et goûts de chacun (si Gisèle à fait une crise d’allergie aux crevettes, il sera de bon ton de ne pas lui en proposer la fois prochaine). Il faut pour les prochaines réceptions éviter de resservir la même choses aux invités. En fait je trouve cette idée pas mal, mais il faut dire que je suis une obsédée des listes et de la collection alimentaire (ce blog le prouve je pense…) Attention, même si je me moque un peu, ce livre est tout de même une vraie mine d’info en matière de recette, mais aussi d’organisation… C’est vrai que pour débuter, il donne de bons conseils (organiser le frigo, la réserve alimentaire, le materiel obligatoire et celui qui l’est moins…) Mais l’image de la femme qu’il donne est assez rétrograde… L’homme, ou plutôt « le mari » ne bouge pas beaucoup ses fesses dans cette image d’Epinal du foyer moyen des 70′s – 80′s… Mais finalement (et malheureusement) je trouve ça tellement actuel : 35 ans plus tard lors de certaines soirée chez des amis (non, je ne dénoncerai personne), je vois souvent des copines courir à droite, à gauche, pendant son mec reste à papoter dans le canapé ! Heureusement, Seb a été « bien éduqué » et m’aide pas mal en cuisine quand je lui laisse le champs libre (l’empêcher de cuisiner seul, c’est mon défaut). Outre la vaisselle, il se lance pour les recettes qu’il connaît par coeur (fondant au chocolat, blanquette de veau, cuisson des viandes rouges, tomates farcie…) ou quand il se motive pour aller sur le Web histoire de me surprendre ! PS : les plus mauvaises langues diront que j’encense Seb uniquement dans le but de pouvoir garnir mon placard à bento de nouveauté. Ces personnes seraient beaucoup plus machiavéliques que moi… (hi hi hi :p)

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